Un nouveau chapitre pour les études en environnement à McGill

Marc Bieler, ancien de McGill, s’engage à faire un don sans précédent de 15 millions de dollars à l’École de l’environnement pour propulser le savoir, la recherche et le rayonnement en environnement

Marie and Marc Bieler

Les scientifiques confrontés à des questions complexes apparemment insolubles utilisent souvent le terme « problèmes pernicieux ». À n’en pas douter, certains des plus graves enjeux sont liés à la détérioration de la santé de l’environnement.

Dans les différentes facultés et disciplines de McGill, les chercheurs, les étudiants et les administrateurs s’attaquent à ces problèmes de front en cherchant à comprendre — à renverser — l’impact généralisé de l’activité humaine sur la planète. Ils ont fait des progrès grâce à des projets de recherche multidisciplinaire dans un certain nombre de domaines clés, notamment en matière d’atténuation des changements climatiques et d’élimination des déchets en plastique dans les océans.

Aujourd’hui, leurs efforts reçoivent un encouragement inouï grâce à un investissement philanthropique sans précédent de 15 millions de dollars à l’École de l’environnement d’un ancien de McGill, l’entrepreneur en agroalimentaire Marc Bieler, Dip. Agr. (1958), B.A. (1964). Son don — un investissement initial en espèces suivi d’un engagement de contribution de sa part et de celui sa succession pour les 25 prochaines années — assurera un financement soutenu et continu qui permettra à l’École d’accroître ses capacités d’enseignement interdisciplinaire, de recherche et celles d’apprentissage par l’expérience. En reconnaissance de ce don extraordinaire, l’École a été rebaptisée l’École de l’environnement Bieler.

« La viabilité de l’environnement est l’un des plus grands défis de notre temps, et les étudiants, les chercheurs et les administrateurs de McGill sont déterminés à jouer un rôle de premier plan pour faire face à ce défi selon diverses approches », a déclaré Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de McGill. « Grâce à ce don incroyable de Marc et Marie Bieler, l’École de l’environnement Bieler sera en excellente posture pour transposer de nouvelles connaissances en des solutions qui auront des retombées réelles et durables sur notre planète pour les générations à venir. »

En plus de soutenir des bourses d’études en environnement de manière aussi importante, une partie du don de Marc Bieler manquera une première dans l’histoire de McGill, car celle-ci sera dirigée vers le Fonds du siècle vert de l’Université — un portefeuille qui compose le fonds de dotation global de McGill et dont les avoirs sont investis dans des actions mondiales diversifiées qui excluent les entreprises qui produisent ou ont des réserves de combustibles fossiles, ou qui produisent de l’énergie en utilisant du charbon thermique.

Grâce à un projet conjoint mené par les Facultés de l’agriculture et de l’environnement, des arts, de génie, de droits et de sciences, l’École de l’environnement Bieler compte 18 membres du corps professoral nommés conjointement et 53 membres associés dont l’expertise va de la climatologie à la gestion des ressources en eau en passant par la politique et le droit en environnement.

« Cet investissement extraordinaire aura un impact réel et significatif sur l’École de l’environnement Bieler et ouvrira des perspectives prometteuses pour la recherche en environnement à McGill », a mentionné Anja Geitmann, doyenne de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, qui assure des responsabilités administratives pour l’École.

« Contribuer à un monde plus sûr, plus sain et plus durable sur le plan environnemental ne se limite pas aux découvertes que nous faisons aujourd’hui. Pour apporter des changements et étendre le réseau de l’École au-delà de notre Université, il importe de transmettre à la nouvelle génération de leaders en environnement des compétences, de l’expérience, de l’agilité et une perspective mondiale nécessaires. »

Ce don sans précédent de Marc Bieler — le plus important jamais fait par un diplômé du campus Macdonald de McGill — permettra de soutenir le savoir, la recherche et le rayonnement de l’École de l’environnement Bieler en renforçant trois volets clés.

Premièrement, l’École pourra élargir son offre de programmes universitaires, tout particulièrement au niveau des cycles supérieurs, en recrutant et en soutenant des étudiants au doctorat qui entreprennent des recherches collaboratives en environnement; en développant de nouvelles possibilités de formation en leadership pour les étudiants aux cycles supérieurs; et en mettant sur pied un projet de recherche interfacultaire qui donnera lieu à la création d’un réseau d’experts. Ces derniers agiront comme des moteurs de changement et veilleront à étendre le réseau de l’École au-delà de l’Université.

En second lieu, ce don aura des retombées importantes sur les capacités de recherche de l’École, notamment en finançant des études interdisciplinaires qui abordent des problèmes environnements cruciaux ainsi que des projets de recherche innovants — tout particulièrement des projets qui favorisent la collaboration entre les unités, les départements et les facultés. Il sera également possible de soutenir des événements spéciaux et symposiums sur des problèmes environnementaux, des chercheurs invités et l’établissement de partenariats internationaux.

Finalement, l’École de l’environnement Bieler élargira ses engagements et ses occasions d’apprentissage par l’expérience grâce à la création de stages et de bourses de mobilité pour les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, la promotion de l’apprentissage et le partage des connaissances à l’extérieur des salles de classe et par le biais d’autres projets de rayonnement.

« Regroupant des chercheurs internationaux issus d’un vaste éventail de disciplines, l’École de l’environnement Bieler peut s’appuyer sur la science, l’expertise, ses talents et collaborations pour s’attaquer aux défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain », a fait part Frédéric Fabry, directeur de l’École de l’environnement Bieler et professeur agrégé du Département des sciences atmosphériques et océaniques.

Une approche multidisciplinaire s’impose pour aborder les enjeux environnementaux, et la structure multifacultaire de l’École encourage les étudiants, les chercheurs et les administrateurs issus de diverses disciplines à repousser les limites de leur réflexion, à mettre à l’épreuve leurs compétences dans des contextes réels et à découvrir où se trouvent leurs passions et leurs forces.

« C’est au moyen de dialogues, de discussions et de débats interdisciplinaires qu’ils peuvent reconnaître les diverses perspectives à la base des menaces environnementales à la fois complexes et interreliées », a mentionné le professeur Fabry.

Parmi ces chercheurs pour qui l’investissement sans précédent de Marc Bieler sera profitable, nommons la professeure Elena Bennett. En plus de son travail d’écologiste des écosystèmes, elle et ses collègues chercheurs du monde entier travaillent en collaboration dans le cadre du projet Seeds of Good Anthropocenes.

Elena Bennett croit que pour réaliser de véritables changements environnementaux, il faut changer de mentalité, et elle estime qu’il est possible de contrer l’effet paralysant des scénarios climatiques apocalyptiques en racontant des histoires positives sur le climat et la viabilité de l’environnement. « Les histoires et les images créent notre réalité, établit-elle. Il est donc important de raconter du positif. Autrement, nous risquons de créer l’avenir même que nous projetons. »

Marc Bieler a démarré une exploitation de canneberges en 1984, après avoir connu du succès dans différents secteurs de l’agroalimentaire, notamment en élevage bovin, en pomiculture et en acériculture — plusieurs de ses entreprises ont été lancées en partenariat avec son frère, également diplômé de McGill, Philippe Bieler, B. Ing. (1955). Aujourd’hui, Canneberges Bieler, située à Saint-Louis-de-Blandford à100 km au sud de la ville de Québec, est la plus grande cannebergière au monde qui cultive sur un site unique. Avec une production qui s’étend sur 1 1500 acres, elle parvient à une récolte annuelle de 40 millions de livres, ce qui la place comme l’une des exploitations de canneberges les plus importantes et respectées au monde et lui a valu la réputation d’avoir positionné le Québec comme un acteur international de l’industrie de la canneberge. En plus de sa cannebergière, Marc Bieler a dirigé une usine de transformation de canneberges, laquelle a été achetée par Ocean Spray Cranberries inc. en 2018.

Double diplômé de McGill, l’entrepreneur prospère maintient un fort attachement à son alma mater. Il donne annuellement à l’Université depuis 1964, et en 2009, son don de 1 million de dollars pour créer le programme de stages de la Famille Bieler à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement a permis à des étudiants d’acquérir l’expérience pratique nécessaire à leur plan de carrière. Il a aussi été généreux de son temps et de ses connaissances, en tant que bénévole et membre de longue date du comité consultatif de la Faculté.

« Depuis quatre générations, des membres de ma famille étudient à McGill. Cette université a joué un rôle crucial dans ma vie, admet Marc Bieler. Elle m’a permis de démarrer, et c’est là qu’est née ma passion pour l’agriculture, l’environnement et les aliments. »

Ayant mené une carrière étroitement liée à la terre, Marc Bieler a toujours nourri un profond attachement pour l’environnement naturel et lui voue un grand respect depuis toujours. Il compare son don à un caillou que l’on jette dans un lac, et espère que son geste motivera ultimement d’autres personnes à soutenir l’important travail accompli à l’École. « La connaissance est une force, et je crois fermement dans les recherches menées à McGill. J’espère que cet investissement propulsera les importants travaux de l’École de l’environnement à des niveaux supérieurs d’excellence et motivera d’autres personnes à soutenir sa mission essentielle. »

Professeur émérite John R. Ogilvie (1930-2020)

John R. Ogilvie, Ph. D., FCSBE, FASABE, P. Eng., P. Ag (Dist.), B.Sc. (Agr.) 1954, un chef de file en génie agricole et des bioressources, est décédé le 20 mars 2020 à l’âge de 90 ans, à Guelph, en Ontario.

John et son frère Bill, B. Sc. (Agr.) 1956, originaires de la vieille ville d’Ottawa-Est, mais dont la mère enseignante venait de près de Maxville, Ontario (selon la description de Bill), ont suivi leur père au Collège Macdonald. Leur père n’est entré qu’un an avant de s’engager dans la Première Guerre mondiale et n’est jamais revenu au Collège. John a obtenu un diplôme de B. Sc. (Agr.), spécialisé en génie agricole du Collège Macdonald de l’Université McGill en 1954. Après avoir effectué sa MSA en génie agricole à l’Ontario Agricultural College de l’Université de Guelph, il a travaillé comme ingénieur de vulgarisation au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario. Il est entré au Département de génie agricole du Collège Macdonald en 1963. L’accompagnait son épouse Ethel, qui appréciait la camaraderie que la vie au campus offrait. Leurs fils David et Robert nés à cette époque ont tous deux de bons souvenirs de leur enfance sur le campus. John a gravi les échelons pour devenir professeur agrégé et directeur du Département de 1971 à 1977, tout en réalisant son doctorat en génie agricole à l’Université Purdue. Il est entré à l’Université de Guelph en 1977, en tant que directeur de l’École de génie, qu’il a dirigée jusqu’en 1988. Il a poursuivi ses activités d’enseignement et de recherche en tant que professeur à l’École de génie de Guelph jusqu’à sa retraite en 1995, date à laquelle il a été nommé professeur émérite.

John avait comme domaines d’expertise les structures agricoles, la gestion des déchets, la recherche opérationnelle, la programmation linéaire et l’ordonnancement du chemin critique. Il a mis son savoir-faire au service du fonctionnement de la ferme Macdonald, de ses bâtiments et de ses installations de gestion des déchets. On retiendra de lui qu’il a été l’un des pionniers de l’informatique numérique et qu’il a introduit les ordinateurs dans les programmes d’enseignement et de recherche en génie agricole à Macdonald. En tant que professeur, il veillait à ce que tous les étudiants comprennent les concepts qu’il présentait – demeurant dans la salle de cours aussi longtemps que nécessaire. John était considéré comme l’un des chefs de file très influents du génie agricole moderne au Canada et ailleurs au monde. Il était très engagé dans le travail de la Société canadienne de génie agroalimentaire et de bioingénierie, voyant à l’organisation de ses rencontres annuelles, et il en a été le président en 1985-1986. John a reçu de nombreux prix de la Société et a été élu fellow de la Société canadienne de génie agroalimentaire et de bioingénierie (SCGAB) et de l’American Society of Agricultural and Biological Engineering (ASABE) en reconnaissance de son immense contribution à la profession. L’ex-doyen Chandra Madramootoo, B. Sc. (AgrEng) 1977, M. Sc. 1981, Ph. D. 1985, se souvient de sa première année comme étudiant au Département et du dévouement de John envers les étudiants. « Il ne ménageait aucun effort pour se dépasser. Quand je suis devenu doyen, nous avons fait partie de comités travaillant ensemble pour les sociétés. Il était fermement convaincu de l’importance du service aux organismes professionnels tels que la SCGAB et l’ASABE. Je considère comme un grand honneur personnel d’avoir été associé à cet éminent professeur, chercheur et ancien étudiant de Macdonald. John Ogilvie s’est distingué parmi le meilleur de tout ce qui fait la réputation de Macdonald. »

Son fils Robert se souvient de la famille qui se rendait en voiture à des conférences pendant les mois d’été aux États-Unis et au Canada, où John présentait des communications. « J’ai entendu tant d’éloges sur les documents que papa a produits et présentés lors de ces conférences que j’apprécie maintenant le travail qu’il a accompli pour la profession qu’il a choisie et l’exemple qu’il a donné à tant de personnes. »

Bill se remémore son grand frère John et le rôle qu’il a joué pendant leur séjour à Macdonald : « Il a été un excellent mentor et le fait d’avoir deux ans d’avance à Macdonald était assez élevé pour être accepté comme leader. Il m’a fait connaître l’hebdomadaire de Macdonald, le Failt-ye Times, et j’ai commencé comme rédacteur sportif quand il était rédacteur. Quand John a obtenu son diplôme en 1954, il m’a gentiment laissé sa Ford Modèle A. Quel cadeau pour un étudiant qui tirait le diable par la queue – cela m’a permis d’obtenir un emploi d’été près de Windsor et de retourner à Macdonald. John a continué à me conseiller après que j’aie obtenu mon diplôme et que j’aie commencé à travailler à plein temps, me suggérant de suivre une MBA à l’Université Western. Ce sage conseil a converti mes deux diplômes en une carrière intéressante et enrichissante. »

Ce fier diplômé de Macdonald a maintenu, en tant que président de la promotion 1954, des liens étroits avec tous ses camarades jusqu’à la fin. Il a beaucoup contribué à maintenir les liens entre eux en vue des réunions, notamment en rédigeant et en préparant des bulletins d’information pour la promotion, en menant des projets de collecte de fonds pour la promotion et, bien sûr, en se réjouissant de revenir au campus chaque fois que c’était possible. En reconnaissance de son bénévolat soutenu à la section Macdonald de l’Association des diplômés de McGill, de sa loyauté envers Macdonald et de son statut dans la profession, il a reçu le Prix de l’éminent diplômé de Macdonald en 2010.

Selon son camarade Bruce Jones, B. Sc. (Agr.) 1954, « le fait de devenir colocataires a cimenté notre amitié, car nous avons appris à nous connaître assez bien. Bien que participant à nombre d’activités en tant qu’étudiant, John démontrait déjà ses aptitudes pour les études et son intérêt pour la formation continue. De nombreuses années après l’obtention de notre diplôme, j’ai eu le plaisir de travailler avec lui à la collecte de fonds pour la bourse de notre promotion que nous avons créée au Collège Macdonald et d’aider, au besoin, au bulletin de la promotion. En 2012, on lui a diagnostiqué la maladie de Parkinson, une maladie qui au fil des ans a eu des répercussions sur sa mobilité, son élocution et sa vue, mais pas sur ses capacités mentales. Il a été en mesure, jusqu’en 2019, de mettre en forme le bulletin d’information de la promotion pour lequel je recueillais toutes les nouvelles de nos condisciples. De camarades de classe nous sommes devenus des amis proches. Il nous manquera. »

John, qui a été précédé dans la mort par Ethel, l’amour de sa vie, laisse dans le deuil ses fils Robert et David, sa belle-fille Linda Mae, ses petits-enfants Liam et Ella, son frère Bill (Rhona Crossley B. Sc. (HEc) 1956) et sa sœur Jean (Jake) Blackburn. « Je sais que j’ai beaucoup appris ces dernières années sur le “gars discret” que j’appelais papa », a dit Robert. « Comme je l’ai accompagné à maints événements, j’ai été contacté, depuis sa mort, par de nombreuses personnes, organisations et associations avec lesquelles il était lié. On ne cesse de souligner sa gentillesse et la générosité de son attention, de son temps et de son soutien financier. On me parle aussi de son empressement à aider ceux qui le lui demandaient et à prendre en charge des projets dont personne d’autre ne voulait parce qu’il estimait qu’ils devaient être réalisés. Et il a toujours su se comporter en gentleman! Je dirais qu’il était le père parfait, et c’est ainsi que je me souviens de lui. Aujourd’hui, il nous a quittés, mais il ne sera jamais oublié. »

Message de la doyenne

Anja GeitmannChers amis et amies,

Le semestre d’automne est bien entamé et, si nous sommes toujours confrontés à des circonstances difficiles et à des restrictions, je suis chaque jour très fière du travail assidu, de la résilience et de la flexibilité de chaque membre de notre communauté dans la mise en œuvre de nos programmes universitaires et dans la matérialisation d’un environnement sans danger pour tous. La vie sur le campus est nettement différente cette année, et s’il est facile de s’attarder à certaines difficultés actuelles, il importe plus que jamais de se concentrer sur tout ce qui est encore formidable à McGill et à Macdonald!

Comme vous le savez peut-être déjà, le 14 octobre, McGill a fait une annonce très intéressante. Le diplômé Marc Bieler, Dip. Agr. 1958, B.A. 1964, et sa conjointe, Marie Bieler, B. Sc. (Agr.) 1980, se sont engagés à faire un don marquant de 15 millions de dollars à l’École d’environnement de McGill. Cette contribution vraiment inspirante et transformatrice aura un impact énorme – merci beaucoup de votre générosité et de votre dévouement, Marc et Marie!

Je suis ravie que, malgré le manque d’activités et d’événements en personne sur le campus, nous ayons pu rester très engagés avec la communauté de Macdonald. Bien que nous soyons déçus de ne pas voir nos étudiants, collègues, diplômés et amis en personne, nous avons réussi à accroître notre portée grâce au passage de tous les événements en mode virtuel – en entrant en communication avec un nombre encore plus important d’entre vous dans tous les coins du monde!

À l’évidence, nous avons de nombreuses raisons d’être reconnaissants, et cela inclut le soutien de nos donateurs – qui est plus que jamais essentiel pour assurer la réussite continue de nos étudiants. Grâce aux dons consentis au AES Student Emergency Support Fund (Fonds de soutien d’urgence pour les étudiants en SAE), nous avons pu nous pencher sur quelques-unes des nombreuses difficultés financières auxquelles les étudiants font actuellement face. Les fonds servent à aider nos étudiants à surmonter certains de leurs défis technologiques par rapport aux cours en ligne (en facilitant la transition vers l’apprentissage à distance), mais aussi à compenser la perte de revenus due aux occasions manquées, comme les stages d’été ou ceux en entreprise, tout en veillant au bien-être des étudiants pendant la pandémie.

Toutefois, ces fonds ne suffisent toujours pas à répondre aux besoins importants et croissants qui, selon nos prévisions, se poursuivront tout au long de l’année universitaire. Je vous encourage à soutenir cette initiative cruciale et à donner généreusement pour que nos étudiants disposent du soutien financier nécessaire pour faire face à cette période très difficile. Merci de cliquer ici pour faire un don.

Je vous souhaite ce qu’il y a de mieux et vous remercie, une fois de plus, de votre soutien continu.

Salutations bien cordiales,

Jeunes chercheurs dynamiques, affiches dynamiques

Des chercheurs du 1er cycle de la FSAE ont soumis cet été des affiches dynamiques au tout premier événement en ligne.

Cet été, la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement (FSAE) a accueilli 21 chercheurs du premier cycle, chacun étant supervisé par un membre du corps professoral du campus Macdonald. Dix-neuf des étudiants étaient soutenus par des bourses de recherche de 1er cycle (BRPC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et trois autres étaient soutenus par des BRPC de la Faculté – une bourse de recherche de 1er cycle Rudi Dallenbach et deux bourses de recherche de 1er cycle Brown-Martlet. Malgré les contraintes imposées aux activités de recherche par la pandémie actuelle, nos jeunes chercheurs et leurs superviseurs ont adapté les programmes de recherche pour réaliser un programme d’été complet. Le jeudi 17 septembre, les étudiants ont présenté leurs communications par affiches lors d’un événement interactif en ligne. Notre conférencière d’honneur, Kantha Shelke, Ph. D., fondatrice et directrice chez Corvus Blue LLC, une firme de recherche et de science alimentaire à contrat, et membre du conseil consultatif de la FSAE, a proposé un aperçu de la façon de raconter des histoires de recherche inspirantes. Et – le meilleur de tout – c’est que les affiches des étudiants, leurs présentations éclair de 90 secondes et la possibilité de discuter avec nos chercheurs lors de trois séances de questions étaient toutes dynamiques et très positives.

Retrouvailles à domicile 2020

Bien que les préoccupations actuelles en matière de santé et de sécurité aient conduit à la décision décevante d’annuler les Retrouvailles en personne, nous invitons les diplômés et diplômées à un autre type de célébration automnale : les Retrouvailles à domicile. Ainsi, depuis le confort de votre maison, vous pourrez profiter d’une foule d’événements virtuels intéressants, dont la Conférence Beatty avec Steven Pinker, B.A. 1976, D. Sc. 1999, et la Conférence Leacock donnée par le préféré de tous, le Pr Joe Schwarz, B. Sc. 1969, Ph. D. 1974. La nouveauté, cette année, est l’occasion unique d’entendre la principale et vice-chancelière Suzanne Fortier, B. Sc. 1972, Ph. D. 1976, exposer le rôle que McGill jouera au cours de son troisième siècle lors d’une rencontre de discussion ouverte.

Macdonald organise deux événements. Le premier est une classe de maître/webémission tenue le vendredi 25 septembre, à 15 h 30 avec la participation de Nil Basu,  Murray Humphries et Treena Wasonti:io Delormier du Centre for Indigenous Peoples’ Nutrition and Environment (CINE) qui parleront de Nutrition, sécurité alimentaire et bien-être des peuples autochtones. Il faut s’inscrire (Registration) pour recevoir les données de connexion. Le second événement, animé par la doyenne Geitmann, comprend A Trip Down Memory Lane (Voyage dans le passé) entre autres présentations intéressantes. Les diplômés et diplômées qui célèbrent une année d’anniversaire sont encouragés à s’inscrire – avec un peu de chance, cet événement précédera les réunions virtuelles de promotion.

Selon Anna Duff, agente à l’avancement, à la Faculté, les représentants de promotion souhaitent entrer en contact avec leurs camarades d’études, d’où la préparation et l’envoi de lettres de promotion, la collecte d’idées pour des annuaires et l’organisation de 5 à 7 sur Zoom. Sachant à quel point la rencontre sur le campus est importante pour les diplômés et diplômées de notre campus, Anna travaille donc en étroite collaboration avec la doyenne et d’autres unités du campus pour créer un montage photo de la vie sur le campus au fil des décennies, ainsi qu’une promenade sur le campus. Cela ne remplace pas les réunions face à face que tant de promotions organisent des mois à l’avance, dit Anna, ce qui ajoute, bien sûr, à la magie des Retrouvailles au campus Macdonald. Elle espère que, même si les événements virtuels peuvent sembler un peu impersonnels, ils permettront à nos diplômés et diplômées de vivre la nostalgie de leur alma mater, de se voir ou de voir d’autres personnes qu’ils connaissent ou dont ils se souviennent dans le montage photo, et de communiquer « face à face » grâce à Zoom ou à d’autres plateformes virtuelles. Au campus Macdonald, on se réjouit d’y accueillir tout le monde l’année prochaine pour les Retrouvailles 2021, afin de célébrer les promotions anniversaires de cette année et celles de l’année prochaine lors d’un retour vraiment spécial sur le campus et de la célébration du bicentenaire.

Pour tout renseignement concernant les événements des Retrouvailles à domicile, veuillez contacter Anna Duff, anna.duff@mcgill.ca

Naviguer dans la nouvelle année universitaire

Valérie Orsat, Associate Dean (Student Affairs, Macdonald CampusChaque nouvelle année scolaire est unique, mais la rentrée à l’automne 2020 différait beaucoup de ce à quoi l’on est habitué. Le campus demeure toujours aussi beau en cette fin d’été, malgré la rare présence des étudiants, étant donné que la plupart de nos cours sont offerts entièrement en mode virtuel. Le semestre d’automne pose des défis et un stress accru tant pour les étudiants (devant l’inattendu) que pour les professeurs (devant l’incertitude du moyen d’enseignement).

La plupart des étudiants considèrent le professeur comme un guide qui leur fait découvrir les merveilles de la voie professionnelle qu’ils ont choisie. Ce sont ces merveilles qui permettent de stimuler la curiosité et le dynamisme de nos étudiants en classe. Avec les cours en ligne, le défi de la motivation est encore plus grand.

Tout au long de l’été, nos formateurs ont appris à utiliser de nouveaux outils interactifs en ligne pour présenter au mieux leur matériel de cours, que ce soit par vidéoconférence, clips vidéo sur YouTube, présentations avec voix hors champ ou PowerPoint interactives, ou par apprentissage expérientiel varié à domicile avec des expériences spécialement conçues.

L’éducation en classe donne lieu à des moments magiques : lors de questions et discussions après un cours avec certains étudiants passionnés ou d’autres, trop gênés pour parler en classe, et quelques autres qui s’attardent non loin de là, curieux de connaître la réponse. Afin de préserver ce lien tellement propice à la réflexion, à l’échange d’idées et à l’apparition d’étincelles dans les yeux de nos étudiants, nombre de professeurs tiennent des séances en ligne pour simuler des « conversations de couloir » et des heures de bureau virtuelles. Au cours du semestre d’automne, nous mettrons tout en œuvre pour accroître en toute sécurité nos activités en personne et ainsi soutenir notre mission universitaire. À ce jour, tous les membres de la communauté du campus Macdonald ont fait preuve de résilience, d’enthousiasme et d’une volonté de réussir. Je félicite nos professeurs et nos étudiants pour leur travail acharné et leur persévérance à tirer le meilleur parti de ces circonstances sans précédent auxquelles nous faisons face. McGill est déterminée à offrir l’éducation de qualité qui fait sa réputation, et les étudiants ont accès à une foule de ressources et d’information pour réussir, qu’ils vivent à Montréal ou ailleurs dans le monde.

Un nouveau regard sur la salubrité des aliments

À l’ère de la production et de la distribution alimentaire de masse, le Programme de salubrité et de qualité des aliments de McGill cherche par des moyens novateurs à assurer la salubrité dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire canadienne et mondiale. Et avec des chercheurs visionnaires comme le Pr Xiaonan Lu à la barre, le programme est en bonne voie de réussir.

Le Pr Lu, le tout nouveau titulaire de la chaire Ian et Jayne Munro en salubrité des aliments et un chef de file du domaine de la salubrité et de la microbiologie alimentaire, est enthousiaste à l’idée de transférer les recherches qu’il a amorcées il y a sept ans au campus Macdonald de McGill.

« McGill jouit d’une grande réputation, d’un solide programme en agriculture et d’excellentes installations de recherche agroalimentaire », dit le Pr Lu, qui a intégré l’université le 1er août. « Le campus Macdonald n’est pas très éloigné du campus du centre-ville, ce qui me permet d’entrer en contact avec des collaborateurs potentiels en génie, en chimie et en microbiologie. »

Une nouvelle approche

La question de la salubrité alimentaire a gagné en importance il y a dix ans, à la suite d’une série de cas à grande échelle de maladies et d’épidémies d’origine alimentaire. Ces événements ont donné lieu à une réglementation nord-américaine plus stricte en matière de salubrité des aliments et ont suscité des études plus approfondies sur la contamination microbienne et la traçabilité — entre le Pr Lu (comme on le dit au théâtre).

« Mes recherches portent sur l’utilisation d’informations numériques pour perfectionner le système de traçabilité, afin de mieux surveiller l’ensemble de la chaîne alimentaire et d’améliorer la salubrité des aliments. L’utilisation de technologies numériques telles que l’infonuagique, les chaînes de blocs, la 5G et les capteurs peut contribuer à réduire considérablement le temps nécessaire pour identifier la source d’épidémies de toxi-infection alimentaire causées par des bactéries pathogènes, comme les infections E. coli producteurs de Shiga-toxines, la salmonellose (Salmonella) et les campylobactéries (Campylobacter). »

Et l’approche novatrice du Pr Lu à la traçabilité n’est pas la seule chose qui contribue à l’originalité de son laboratoire. Son expérience postdoctorale en chimie analytique lui a permis d’acquérir les compétences nécessaires pour créer et personnaliser ses propres instruments de recherche, dont certains pourraient avoir un bon potentiel de commercialisation future. Avec une offre de programmes de recherche aussi diversifiée, il n’est pas étonnant que son équipe de chercheurs l’ait suivi ici pour continuer à apprendre et à travailler à ses côtés.

Le passé, le présent et le futur

Des chercheurs comme le Pr Lu sont des catalyseurs de changement, qui utilisent la science pour aider à responsabiliser l’industrie alimentaire, tout en veillant à ce que la salubrité et la qualité des aliments continuent de s’améliorer, dans l’intérêt des consommateurs.

Le Pr Lu, lauréat d’une subvention d’accélération à la découverte du CRSNG en 2019, a attiré l’attention nationale en 2018 grâce à une enquête qu’il a menée et qui a révélé la prévalence de la fraude alimentaire sur le marché des fruits de mer de Vancouver.

« Nous avons réalisé une étude très intéressante au moyen d’une technologie appelée codage à barres de l’ADN, qui nous a permis de déterminer les espèces de poissons réellement vendues dans les épiceries canadiennes. Comme la plupart des consommateurs achètent des filets, il est facile pour les fournisseurs de substituer un morceau de poisson bon marché à un autre plus cher — ce qu’on appelle la fraude alimentaire. Grâce à la technologie moléculaire, nous avons découvert que 25 % des poissons vendus dans la région métropolitaine de Vancouver étaient en fait mal étiquetés », dit-il.

Et il envisage d’autres projets susceptibles de changer la donne dans un avenir rapproché, notamment dans le domaine de la biologie synthétique des aliments et de l’agriculture cellulaire.

« En fait, nous utiliserons des technologies innovantes pour produire de la vraie viande animale en laboratoire, en augmentant la durabilité des aliments et en réduisant les émissions de CO2 produites par l’agriculture conventionnelle. Les prochaines décennies devraient être passionnantes à McGill », explique-t-il.

Une portée durable

Étant donné la forte demande de l’industrie et des pouvoirs publics en matière de salubrité des aliments et du grand intérêt qu’ils y portent, l’avenir de la chaire semble très prometteur. Et le Pr Lu espère que sa passion et son enthousiasme pour le domaine auront un impact durable.

« La science alimentaire est une majeure de spécialisation appliquée et l’objectif est d’utiliser ce que nous apprenons en laboratoire et de le mettre en pratique en. À terme, j’espère que notre travail pourra contribuer à l’amélioration du système de salubrité des aliments au Canada et aider à en faire un système agroalimentaire plus résistant, plus solide et plus sûr pour tous les consommateurs canadiens. »

L’impact de la COVID-19 sur l’accès des Québécois aux denrées alimentaires



La pandémie de COVID-19 a changé la vie quotidienne des gens dans la plupart des pays du monde. La vitesse à laquelle le public a dû réagir et s’adapter aux directives publiques en matière d’éloignement physique est sans précédent, ce qui a entraîné de nombreuses difficultés pour acquérir l’essentiel.

Dirigée par la professeure Daiva Nielsen de l’École de nutrition humaine à McGill, l’Étude sur les aliments dans le cadre de la COVID-19 au Québec est une enquête provinciale réalisée en ligne auprès de ménages. Elle vise à évaluer les impacts et les changements en matière d’accès aux denrées alimentaires et de comportements alimentaires selon la prévalence régionale de la COVID-19 pendant et après la période de confinement provincial qui a eu lieu ce printemps. Les participants sont des résidents et résidentes du Québec âgés de 18 ans et plus.

Les scientifiques cherchent à comprendre l’impact de la pandémie sur l’accès aux denrées alimentaires, lequel a été perturbé pour diverses raisons, notamment « les défis économiques résultant de la perte d’emplois, les impacts agricoles, l’auto-isolement, ou l’appréhension de faire des achats en magasin à cause de préoccupations concernant l’exposition au virus du SRAS-CoV-2 », explique la Pre Nielsen.

L’étude est une collaboration entre l’École de nutrition humaine et la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill, ainsi que le département de marketing de l’Université Laval.

Collecte de données

Couverture provinciale de l’Étude sur l’accès aux aliments dans le cadre de la COVID-19 menée en ligne auprès de ménages

« La première consultation s’est déroulée sur deux semaines en mai 2020, pendant la période de confinement de la province, et la première évaluation de suivi est réalisée en août. Une troisième et dernière période de collecte de données aura lieu plus tard, à l’automne 2020 ou à l’hiver 2021, afin de pouvoir comparer les résultats en matière d’alimentation au fil du temps et de l’évolution de la situation », précise la Pre Nielsen.

L’étude a été largement publicisée par des médias sociaux et divers sites Web de la province consacrés à l’alimentation et à l’agriculture. De l’information sur l’étude et sur la façon d’y participer a aussi été diffusée dans une émission de la chaîne Radio One de CBC à Montréal. Afin d’accroître la couverture provinciale, une publicité payante sur Facebook et Instagram a ciblé les régions en dehors de Montréal.

Le premier questionnaire portait sur les données sociodémographiques, la fréquence des achats à l’épicerie et l’utilisation des méthodes d’épicerie en ligne (en général et pendant l’auto-isolement, le cas échéant), les perceptions des risques et les stratégies d’atténuation de l’exposition au coronavirus lors d’achats en magasin, les obstacles à l’accès aux aliments et l’impact sur l’emploi des ménages dû aux cessations d’activités causées par la COVID-19.

Selon la Pre Nielsen, « 2 093 ménages ont été joints, répartis comme suit selon les régions de prévalence de la COVID-19 de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) : 50 % dans Montréal/Laval, 13 % dans la couronne de Montréal et 37 % dans Autres régions, qui représentent les zones de prévalence élevée, moyenne et faible de la COVID-19, respectivement. Au total, les réponses ont été obtenues auprès des ménages de 17 des 18 régions sanitaires du Québec ».

Analyses statistiques des résultats

Des analyses statistiques sont en cours pour l’ensemble des données et par prévalence régionale de la COVID-19, afin de déterminer si l’accès aux aliments et les habitudes alimentaires varient en fonction de la prévalence régionale.

L’enquête de suivi d’août 2020 reprend un certain nombre de questions de la première période de collecte de données. La Pre Nielsen précise que le but est « d’étudier les éventuels changements de tendance entre le moment des mesures provinciales de confinement les plus strictes et une période de déconfinement. » Des questions supplémentaires ont été ajoutées pour évaluer l’impact potentiel de la pandémie sur les dépenses alimentaires des ménages, les valeurs alimentaires et le savoir-faire en matière d’alimentation.

Les résultats de l’enquête indiqueront s’il existait des difficultés d’accès aux denrées alimentaires pendant la période de confinement provincial et, dans l’affirmative, quels facteurs sociodémographiques étaient liés à ces difficultés.

La méthode de recrutement a permis d’atteindre un grand nombre de ménages en peu de temps, mais comme le mentionne la Pre Nielsen, « il est important de reconnaître que les méthodes de recrutement en ligne peuvent ne pas joindre des ménages à faible statut socio-économique et que, par conséquent, les résultats de cette étude refléteraient la situation des groupes à statut socio-économique plus élevé. Néanmoins, les conclusions pourraient contribuer à l’élaboration de plans de stratégies alimentaires commerciales au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie et pourraient aider à définir des orientations de santé publique concernant l’accès aux denrées alimentaires en cas d’épidémies futures. »

Étude pancanadienne

La Pre Nielsen figure aussi parmi les principaux scientifiques d’une enquête pancanadienne sur l’accès aux aliments, « L’Étude interprovinciale : Perceptions et inquiétudes à propos de l’accès à la nourriture au Canada pendant la pandémie de la COVID-19, 2020 ». L’étude qui s’apparente à celle du Québec accepte actuellement les réponses de résidents et résidentes âgés de 18 ans et plus, dans toutes les provinces. On trouvera ici les liens vers l’enquête de chaque province : https://www.kpu.ca/isfs/covid19-consumer-survey.

L’enquête pancanadienne vise à faire progresser la compréhension des chercheurs en ce qui concerne « l’accès aux denrées alimentaires, les comportements d’achat et de consommation, ainsi que les perceptions et les préoccupations des consommateurs canadiens en matière d’alimentation pendant la pandémie. [Ils] espèrent démontrer l’impact d’une pandémie, du point de vue du consommateur, sur l’un des besoins humains fondamentaux –  les denrées alimentaires. L’étude contribuera au débat en cours sur l’importance et l’urgence d’une transition vers un système alimentaire régional plus fiable et plus résistant », d’après le site Web de l’étude.

Sur la trace des détenteurs d’un doctorat de McGill

Quels sont les parcours professionnels des titulaires d’un doctorat de McGill après l’avoir obtenu? Afin de le savoir, les chercheurs de TRaCE McGill, des étudiants diplômés, ont interviewé à ce jour plus de 200 titulaires d’un doctorat. Les sujets abordés touchent les défis d’un doctorat, les soutiens qui ont fait la différence, le marché du travail pour les jeunes diplômés, les carrières non universitaires ouvertes aux détenteurs de doctorats, les conseils aux étudiants et aux professeurs actuels, etc. Pour en savoir plus sur TRaCE McGill et lire les interviews, cliquez ici. De nouvelles interviews sont publiées chaque jeudi.