Prêts pour l’avenir : Plaidoyer pour un meilleur anthropocène

Lorsque vous songez à la Terre dans 50 ans, que voyez-vous? Est-ce que vous imaginez des villes sans âme qui vive, des forêts brûlées, des océans morts, une biodiversité perdue? Elena Bennett veut que vous sachiez que l’avenir n’a pas besoin d’être sombre.

« Nous pouvons parvenir à un bon anthropocène — un avenir plus juste, plus prospère et plus durable que notre monde actuel », dit Elena Bennett, écologiste des écosystèmes qui a une double affectation à l’École de l’environnement de McGill et au Département des sciences des ressources naturelles de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de McGill. À lire.

Programme des CRC : nouvelles chaires et chaires renouvelées pour des professeurs de McGill

Abdolhamid Akbarzadeh Shafaroudi, Canada Research Chair (Tier 2) in Bio-inspired Hierarchical Multifunctional Metamaterials; Elena Bennett, Canada Research Chair (Tier 1) in Sustainability Science; and Treena Wasonti:io Delormier, Canada Research Chair (Tier 2) in Indigenous Peoples’ Nutrition and Food Sovereignty.


Trente-quatre chaires de recherche du Canada de niveau 1 et 2 ont été attribuées à des chercheurs de McGill – dont trois de notre Faculté. Les projets de recherche de McGill soutenus par ce nouveau cycle de financement des CRC couvrent l’informatique de la santé de la population, la nutrition des Autochtones, la souveraineté alimentaire et la sismologie des tremblements de terre. À lire.

Message de la doyenne

Anja Geitmann

Chers amis et amies,

J’espère que vous avez tous et toutes connu un bel été, profité du beau temps et passé de bons moments avec vos proches. Il est difficile de croire que septembre est à nos portes et que les cours commencent cette semaine! Le semestre d’automne aura certainement une tout autre allure, avec des étudiants qui apprendront à distance, de Montréal ou d’ailleurs au monde. Mais où qu’ils soient, je sais que nos étudiants recevront l’éducation de qualité qu’ils méritent.

La dernière semaine a été riche en activités et événements passionnants qui se sont déroulés en ligne. En mode virtuel, plusieurs séances d’orientation et la tente des parents ont permis aux nouveaux étudiants de McGill et à leurs parents d’obtenir de l’information importante et ont aussi contribué à leur tisser une communauté. J’ai également eu le plaisir de tenir une réception en ligne pour accueillir nos nouveaux étudiants et leurs parents au campus Macdonald et pour permettre aux étudiants de rencontrer leurs conseillers et leurs camarades de classe.

Notre corps professoral, notre personnel, nos étudiants et nos bénévoles sont fermement résolus à tout mettre en œuvre pour que la nouvelle promotion ait la meilleure expérience possible – et je suis très fière de leur dévouement.

Alors que nos professeurs se préparent à enseigner et à offrir des apprentissages expérientiels réussis aux étudiants qui seront au campus, nous poursuivons aussi certains de nos programmes habituels de sensibilisation pour nos diplômés et diplômées et la communauté élargie. Nous lançons nos très populaires conférences Food for Thought (Matière à réflexion) avec la série de prestige A. Jean de Grandpré Distinguished Lecture Series le 8 septembre de 19 h à 20 h 30. Bien que n’accueillant pas de diplômés et diplômées sur le campus cet automne, nous sommes ravis de leur proposer des Retrouvailles à domicile. Quelques événements phares sont à voir : notre webémission commanditée par la Faculté qui est intitulée « Indigenous Peoples’ Nutrition, Food Security, and Well-being », ainsi qu’un événement Voyage dans le passé de Macdonald le samedi 26 septembre. Tous les détails seront précisés sur la page Web des Retrouvailles ici.

J’ai hâte à l’année 2020-21 et je sais que nous sommes prêts à relever tous les défis éventuels!

Salutations bien cordiales,

Subventions dans la génie des bioressources pour l’innovation

Jan Adamowski

Des chercheurs de McGill obtiennent plus de 7 M$ en subventions du CRSH

Vingt (20) chercheurs de McGill ont reçu du financement du CRSH par le truchement des subventions du programme de partenariat, des subventions de développement de partenariat, et des bourses postdoctorales. Félicitations au professeur Jan Adamowski (Génie des bioressources) qui a reçu une subvention de développement de partenariat de 198 569 $ du CRSH. Son projet vise à explorer le potentiel de plateformes et d’outils de science citoyenne évolutifs et centrés sur l’utilisateur en vue de la cocréation de connaissances exploitables et de la transformation de la gouvernance de l’eau (#CitiSciWater – Exploring the potential of scalable, user-centric citizen science platforms and tools to co-create actionable knowledge and transform water governance). En savoir plus.

Marie-Josée Dumont

Des chercheurs de McGill reçoivent 33 M$ du programme de subventions à la découverte du CRSNG

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a annoncé avoir attribué plus de 492 M$ en financement par son programme de subventions à la découverte.

Félicitations à la professeure Marie-Josée Dumont (Génie des bioressources) qui a reçu une subvention pour ses travaux novateurs sur des produits chimiques biorenouvelables et des matériaux intelligents dérivés de la biomasse non comestible. En savoir plus.


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Deux membres de la faculté reconnues pour leurs contributions

Alice Cherestes remporte un prix SALTISE

Alice Cherestes, chargée d’enseignement principale en génie des bioressources et directrice du Programme d’études de première année, a reçu un prix Pratiques exemplaires et innovation pédagogique de SALTISE (Supporting Active Learning & Technological Innovation in Studies of Education), un groupe interdisciplinaire dédié à l’amélioration et au soutien des pratiques et processus d’enseignement et d’apprentissage sur une base continue. En savoir plus.

 

Anja GeitmannLa doyenne Geitmann honorée par la Société de microscopie du Canada

Félicitations à la doyenne Anja Geitmann qui est la lauréate du prix Frances W. Doane 2020. Ce prix souligne les précieux services et contributions d’une personne à la Société de microscopie du Canada.


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Deux équipes de McGill finalistes aux concours de l’Institute of Food Technologists

Face-a-Doodles Team
L’équipe « Face-a-Doodles »

Lors de l’édition 2020 du congrès annuel de l’Institute of Food Technologists (IFT), tenue de façon virtuelle du 13 au 15 juillet, deux équipes en science alimentaire au campus Macdonald ont représenté McGill en tant que finalistes des prestigieux concours 2020 Smart Snacks for Kids Product Development et Developing Solutions for Developing Countries.

« L’assemblée et l’exposition alimentaire annuelles de l’IFT sont le plus grand événement alimentaire axé sur la technologie et l’innovation au monde, avec plus de 23 000 professionnels de la science de l’alimentation qui y participent », a expliqué la professeure agrégée Salwa Karboune, qui donne le cours FDSC 405 Développement de produits alimentaires, dans lequel les deux équipes ont élaboré leurs projets à partir de l’automne dernier.

En raison de la pandémie mondiale de COVID-19, l’événement annuel de l’IFT a été transformé en expérience en ligne. Les deux équipes présenteront leurs produits virtuellement.

Compétition mondiale

Des équipes formées d’étudiants des quatre coins du monde se disputent les plus grands honneurs et des prix en espèces dans le cadre de plusieurs concours. Cette année, des équipes de McGill sont finalistes aux côtés de celles d’universités de la Suède, d’Indonésie, de la Malaisie et des É.-U. Dans le concours Developing Solutions for Developing Countries, l’équipe du campus Macdonald est la seule finaliste à ne pas représenter une université états-unienne.

Face-a-Doodles

Stewpidgood Kilishi Team
La professeure Salwa Karboune (en haut, centre) en réunion sur Zoom avec l’équipe Stewpidgood Kilishi

Les membres de l’équipe mcgilloise en compétition dans le cadre du concours Smart Snacks for Kids Product Development Valerie Ivanova, Karina Guerrera, David Erazola, Emmanuelle Bonin et Amalie Younes ont mis au point un produit appelé Face-a-Doodles.

Selon la description du produit, « Face-a-Doodles est une collation végétalienne, sans substances allergènes qui est destinée aux enfants et qui fera vite fureur dans toutes les boîtes à lunch! Pour nous, le plaisir ne devrait pas se limiter à la récréation; pourquoi ne pas laisser les enfants de 5 à 12 ans concevoir, fabriquer et aussi apprécier leur nourriture? Avec nos biscuits aux mimiques expressives, les enfants peuvent confectionner et personnaliser des sandwichs garnis de notre beurre de légumineuses et de notre confiture de framboises en tube. Les Face-a-Doodles sont meilleurs pour la santé que les traditionnels beurre et gelée d’arachide. En plus d’être amusante, cette collation est riche en vitamines A, B, C et E, en minéraux, en calcium et en fer, ainsi qu’en fibres et protéines précieuses. Une portion comprend deux biscuits et un paquet de beurre de légumineuses et de confiture en tube. » (Traduction libre)

La responsable de l’équipe Valerie Ivanova a fait part de son enthousiasme lors d’un entretien fin juin : « Nous sommes emballés de pouvoir faire notre présentation ensemble au concours de l’IFT. Ce projet est l’aboutissement de plusieurs mois de travail acharné, et nous sommes enfin en mesure de concrétiser nos grandes idées et nos plans pour Face-A-Doodles. »

Selon Ivanova, « c’est le manque de délicieuses options de collation sans arachides, végétaliennes et destinées aux enfants qui nous a incités à créer ce produit. L’idée d’un sandwich au beurre d’arachide et à la gelée ne contenant pas de noix nous semblait novatrice et passionnante à développer en tant que scientifiques de l’alimentation! »

Stewpidgood Kilishi

L’équipe composée de Xinrui Li, Wenhui Zhang, François Girouard et Lucas Wise représente McGill à l’édition de 2020 du concours Developing Solutions for Developing Countries avec leur création Stewpidgood Kilishi. La description du produit permet de mieux comprendre les besoins que l’invention satisfait.

« Stewpidgood Kilishi combine des ignames épicées et séchées, du gombo et de l’aubergine pour donner une nouvelle touche à la populaire viande séchée nigériane Kilishi (comme de la viande bœuf séchée). Ces légumes, produits abondamment au Nigeria, sont susceptibles de se détériorer après la récolte en raison de leur forte teneur en humidité et des mauvaises conditions de stockage. En tant que tel, Stewpidgood Kilishi permet de remédier aux pertes de légumes après récolte dans le plus grand pays d’Afrique dont la population augmente le plus rapidement (près de 200 millions de personnes). Il peut être consommé seul ou réhydraté dans des soupes et des ragoûts, l’aliment de base des repas nigérians.

« Dense en nutriments, ce produit fournit 4 g de protéines et 5 g de fibres alimentaires par portion, ainsi que 78 % de la valeur quotidienne de la vitamine A, dont une grave carence continue d’affecter les femmes et les jeunes enfants des communautés rurales nigérianes. La teneur en vitamine A provient principalement des ignames, du gombo et d’un mélange traditionnel d’épices suya nigérianes, dont beaucoup de composants sont également vulnérables aux pertes après récolte au Nigeria. »

Un passé couronné de succès

La professeure Salwa Karboune jouit d’un solide bilan concernant les succès des étudiants aux concours de l’Institute of Food Technologists Student Association (IFTSA). En 2015 et en 2016, deux équipes qu’elle encadrait ont remporté le concours Developing Solutions for Developing Countries de l’IFTSA et le concours IFTSA & MARS Product Development, respectivement.

Caroline Lafleur dans les laboratoires chez Mattson Co. Photo par Danikka B. Semana, Brand & Innovation Project Manager, Mattson Co.

Caroline Lafleur, MSc(FSc)’16, faisait partie de l’équipe mcgilloise lauréate du concours IFTSA & MARS Product Development en 2016, qui a mis au point un burger végétal appelé Rephyll. Elle est aujourd’hui technologue en alimentation principale chez Mattson, en Californie, la plus grande entreprise indépendante d’innovation dans le domaine de l’alimentation et des boissons aux États-Unis. « À mes débuts, il y a trois ans, je décrivais Mattson comme un “Disneyland pour les scientifiques de l’alimentation”, et c’est toujours le cas! » explique-t-elle.

Pour Lafleur, le concours de l’IFTSA a eu une portée directe sur sa vie : « Je peux dire sans hésiter que le concours de l’IFTSA a vraiment influencé mon parcours professionnel. C’est grâce à cela que j’ai d’abord entendu parler du programme de science alimentaire de McGill. J’ai lu un article sur une équipe des laboratoires de McGill qui a mis au point une glace à longue durée de conservation, et je me suis dit que c’était la chose la plus cool!

« Quelques années plus tard, alors que j’étudiais en science alimentaire, j’ai eu la chance de participer à ce même concours de l’IFTSA, avec un hamburger végétal saignant fait d’ingrédients recyclés, et d’une équipe géniale! Le concours nous a permis de piquer la curiosité de professionnels de l’industrie et d’établir des contacts importants, ce qui a facilité notre entrée sur le marché du travail.

« Par pure coïncidence, j’ai également remporté un livre intitulé Taste, de Barb Stuckey, la présidente de Mattson. Ce livre m’a décidé à déménager en Californie et à travailler chez Mattson, où mon travail porte toujours sur la viande d’origine végétale. C’est grâce à un autre diplômé de McGill, Anton Angelich, BSc(FSc)’73, le vice-président du marketing chez Virginia Dare, que j’ai pu me présenter chez Mattson. »

Au moment de publier, nous attendons les résultats du concours. Nous vous les communiquerons dès qu’ils seront disponibles.

Message de la doyenne

Chers amis et amies,

J’espère que vous vous portez bien et que vous profitez de notre premier mois d’été. Bien que les choses soient beaucoup plus tranquilles que d’habitude sur le campus Macdonald et qu’elles soient encore loin d’être « normales », je suis très fière de l’excellent travail accompli dans notre Faculté et des plans en cours d’élaboration pour la session d’automne. En voici quelques faits saillants.

Le point sur le financement

Une collaboration interuniversitaire menée par Mark Lefsrud, professeur agrégé au Département de génie des bioressources, a reçu une subvention à la recherche de 1,65 M$, à répartir sur six ans, du programme Formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Leur programme, Quality Assurance and Quality Control for Cannabis Production, Products and Training, formera des étudiants dans l’ensemble du Canada afin de garantir une production et des produits de cannabis de haute qualité et sûrs. Félicitations au Pr Lefsrud et à l’équipe! En savoir plus sur le programme ici.

L’actualité en recherche

La phase 2 de la reprise progressive de certaines activités de recherche sur le campus a été une réussite jusqu’à présent, et les rapports du Bureau de santé, sécurité et environnement confirment que, dans l’ensemble, les mesures mises en œuvre sont respectées et se traduisent par un milieu de travail opérationnel adapté à la situation liée à la COVID-19. Nous continuerons d’être vigilants et de respecter strictement les directives, ce qui nous permettra de rendre les bâtiments et les infrastructures accessibles et de ramener plus de gens sur le campus.

Le point sur les Retrouvailles

La planification se poursuit en vue d’une programmation propre au campus Macdonald dans le cadre des Retrouvailles à domicile du 23 au 25 septembre. Les événements de cette année seront entièrement en ligne, mais quelques événements phares sont déjà confirmés :

  • Mercredi 23 septembre : Conférence Beatty avec Steven Pinker, B.A. 1976, D. Sc. 1999
  • Jeudi 24 septembre : Assemblée générale avec la principale Suzanne Fortier, B. Sc. 1972, Ph. D. 1976
  • Vendredi 25 septembre : Déjeuner Leacock avec Joe Schwarz, B. Sc. 1969, Ph. D. 1974

La liste complète sera dévoilée au cours des prochains mois ici.

En attendant de vous tenir au courant des dernières nouvelles au cours de l’été, je vous encourage à garder le contact avec nous. Merci, comme toujours, de votre soutien et de votre dévouement.

Salutations cordiales,

Faites la connaissance du nouveau président du conseil consultatif de la Faculté

Éric Gosselin

Le conseil consultatif de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement (CCF) compte des diplômés et amis de la Faculté, du Canada et du monde entier, qui ont généreusement accepté de faire profiter Macdonald de leur savoir-faire et de leur énergie. Leur mandat est de partager leur expertise inestimable en apportant un éclairage externe pour renforcer la mission de la Faculté et assurer sa promotion et celle de nos étudiants dans la société en général.

Le 1er mai 2020, Éric Gosselin, B. Sc. Agr. 1991, membre du CCF depuis 2017 et associé du groupe de droit des affaires à Montréal chez McCarthy Tétrault LLP, a accédé au poste de président du CCF pour un mandat de trois ans. Il a pris le temps de répondre à quelques questions sur lui-même, son rôle à titre de président et sa vision de l’avenir du CCF.

Q : Félicitations pour votre nouveau rôle en tant que président du CCF. Qu’est-ce qui vous a initialement incité à en faire partie?

C’est Bernard Poliquin qui m’a approché en 2017, alors qu’il présidait le CCF. Étudier à Macdonald a été une expérience éducative unique et je chéris le souvenir de mes années sur le campus. Je suis un diplômé fier et reconnaissant! J’ai vu mon arrivée au CCF comme une occasion de redonner et de participer plus activement au développement et à la vitalité de la communauté de Macdonald.

Q : Quel est votre point de vue sur le rôle du CCF? Et qu’est-ce que cela signifie pour vous personnellement de présider le CCF?

Le CCF est un organe de consultation complémentaire pour la doyenne Anja Geitmann et la Faculté. Il regroupe des dirigeants de l’industrie du Canada et du monde entier et, ensemble, notre rôle est de formuler des conseils, des commentaires et de l’expertise sur des sujets variés afin d’améliorer la mission de la Faculté et d’assurer sa promotion et celle de nos étudiants au sein de la communauté élargie. En clair, nous sommes des partenaires dans l’avancement et le succès de Macdonald. C’est un honneur et un privilège pour moi de présider le CCF et de collaborer avec un groupe de personnes aussi exceptionnelles. J’en profite pour remercier tous les membres du CCF de leur expertise inestimable et de leur engagement et de leur générosité de tous les instants.

Q : Quels sont vos objectifs pour le CCF? 

Ils se résument par trois mots : collaboration, proactivité et dynamisme. Macdonald est manifestement prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de stratégies et de solutions novatrices de calibre mondial face aux tendances et aux défis futurs en matière d’agriculture, de nutrition et d’environnement. La doyenne Geitmann et la Faculté peuvent compter sur le soutien continu et proactif du CCF pour favoriser les liens entre Macdonald et la communauté, y compris le monde des affaires, afin d’optimiser les possibilités de faire progresser la contribution de la Faculté. 

Q : À quoi aimeriez-vous que vos collègues diplômés et amis des sciences de l’agriculture et de l’environnement réfléchissent? 

Je mets chacun au défi de se poser les questions suivantes. Comment puis-je aider Macdonald et McGill à continuer d’être des pionniers dans le monde actuel et en ces temps inédits? Que puis-je faire pour aider les étudiants de Macdonald à devenir la main-d’œuvre prête pour le marché du travail que les industries agricoles, nutritionnelles et environnementales recherchent au Québec, au Canada et dans le monde entier? À mes yeux, toute contribution compte, quelle qu’elle soit. 

Q : Merci de nous avoir accordé ces quelques minutes. Il semble que le CCF effectuera un excellent travail au cours des prochains mois/années. Souhaitez-vous ajouter quelque chose?

Je sais que je parle au nom de tous les membres du CCF lorsque je dis que nous nous réjouissons de contribuer à susciter des rapports plus étroits entre la recherche et les programmes de Macdonald et la communauté, et à promouvoir les diplômés de Macdonald dans l’industrie, pour le bénéfice collectif de tous.

On peut consulter la liste complète des membres du CCF et leurs biographies en cliquant ici.

Le programme de stages de la Famille Bieler, gage de travailleurs et d’une expérience essentiels

Le programme de stages de la Famille Bieler permet depuis plus de 10 ans à des centaines d’étudiants de bénéficier d’un soutien et d’une expérience professionnelle précieuse. Au cours d’une année moyenne, de 50 à 60 étudiants s’inscrivent afin de recevoir des crédits pour des stages à plein temps d’au moins 10 semaines. Lorsque l’Université McGill a annoncé sa fermeture à la mi-mars pour respecter les politiques gouvernementales en matière d’éloignement social et de quarantaine en raison de la COVID-19, le personnel du campus a dû faire vite pour continuer à offrir des possibilités de stages de haute qualité aux étudiants de premier cycle.

Travailleurs essentiels

Kendra Gray, Internship OfficerKendra Gray, agente de stages à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, a vite pris la mesure de la situation pour les étudiants inscrits aux stages d’été. McGill interdisait les stages non essentiels et tous les voyages internationaux pour le personnel et les étudiants – se tenant pour environ 25 % à l’étranger. Par bonheur, comme la Faculté est axée sur les sciences appliquées, nombre de postes de stage sont jugés essentiels dans les secteurs de l’agriculture, des sciences alimentaires et du génie des bioressources, en particulier. L’équipe a pu approuver une trentaine de stages après les avoir examinés individuellement pour s’assurer que tous les protocoles de sécurité étaient en place.

Voici des exemples de stages qui ont été jugés essentiels : assurance et contrôle de la qualité dans une entreprise alimentaire basée à Montréal (personne étudiant en science alimentaire); recyclage de déchets chimiques dans une entreprise de services environnementaux de la région de Montréal (personne étudiant en génie des bioressources); et travaux agricoles dans les régions de Montréal et de Sherbrooke (étudiants en sciences de l’agriculture et de l’environnement).

Faire preuve de flexibilité, voilà la clé

Janina Ruffini worked spent her internship in Professor Jennifer Ronholm's lab
Janina Ruffini, alors étudiante en 3e année au 1er cycle en sciences de la vie – microbiologie et biotechnologie, a travaillé comme chercheuse de premier cycle au laboratoire Ronholm du campus Macdonald à l’été 2019, où elle a extrait l’ADN de 180 isolats d’E. coli et de S. aureus provenant de cas de mammite bovine.

 

Les stages des étudiants commencent en général en mai. Cette année, vu l’incertitude causée par la pandémie de la COVID-19, les directives concernant les dates de début et la durée des stages ont été assouplies afin de répondre aux besoins des employeurs. Certains étudiants peuvent effectuer leur stage à distance depuis leur domicile. Et les étudiants étrangers peuvent réaliser des stages dans leur communauté d’origine, pourvu qu’ils respectent les réglementations locales.

« Nous sommes conscients que le monde du travail proposera de plus en plus d’options de travail à domicile aux étudiants, et nous reconnaissons donc que les stages à domicile constituent une formation importante », explique Gray. « Il se peut que le télétravail soit autorisé à l’avenir », ajoute-t-elle.

Le bureau a aussi pris contact avec les chercheurs du campus Macdonald afin de les informer du financement public aux fins de l’embauche d’étudiants, pour accroître le nombre de stages locaux.

Un financement d’environ 45 000 $ continuera d’être accordé aux étudiants du programme de stages, afin de couvrir, entre autres, les coûts directs de transport, d’hébergement et de fournitures. Les bourses de stage ne constituent pas un salaire pour les étudiants et le plus grand nombre possible d’étudiants sont soutenus, tant que leur travail répond aux exigences du cours.

Essentiels à plus d’un titre

Sarah Foster examines a barley field during her 2019 summer internship
Sarah Foster, alors étudiante en 2e année au 1er cycle en agroéconomie, examine l’état et le stade de croissance d’un champ d’orge, tout en travaillant comme stagiaire en agroentreprise durant l’été 2019 chez Richardson Pioneer à Dawson Creek, C.-B. (Photo : Dallas Herie)

Bien qu’une expérience professionnelle pratique soit un élément clé du curriculum vitae des étudiants et les prépare au marché du travail, les stagiaires sont également des membres importants de l’équipe de nombreuses industries locales essentielles qui ont besoin de personnel qualifié pour fonctionner pendant leur saison de pointe. La production agricole et la transformation agroalimentaire en particulier ne cessent pas en cas de pandémie – elles deviennent encore plus importantes pour garantir un système alimentaire sûr et sans risque.

L’expérience précieuse que les étudiants acquièrent durant un stage en entreprise agricole les aidera à trouver un emploi, souvent dans l’entreprise où ils ont effectué leur stage, à la fin de leurs études. Selon une étude réalisée en 2017 par l’Université de Guelph, quatre emplois sont disponibles pour chaque diplômé d’un programme agricole ou agroalimentaire en Ontario – des chiffres qui se reflètent au Québec et dans tout le Canada, l’écart entre le nombre d’employés formés et les offres d’emploi se creusant chaque année.

Comment participer

Si vous avez des offres de stage que vous souhaitez annoncer pour l’été, veuillez contacter kendra.gray@mcgill.ca. Il est aussi possible de soutenir le programme de stages par un don. Vous pouvez découvrir les expériences des stagiaires de 2019 ici.