Ian Strachan, Associate Dean (Graduate Education), AESLa vue des variations météorologiques inévitables à cette période de l’année – un ciel chaud et ensoleillé ponctuant des périodes sombres et froides – nous rappelle les changements inattendus de notre routine académique courante auxquels nous continuons tous à être confrontés. La mission à forte intensité de recherche axée sur l’étudiant de McGill n’a jamais été plus importante.  Les études supérieures sont une période de découverte de soi et de croissance personnelle. On rencontre de nouveaux collègues et amis pour la vie, et on s’immerge dans l’environnement académique riche que McGill offre.

Les étudiants à la maîtrise et au doctorat ne sont avec nous que pour une brève période, disons, de 2 à 5 ans. Le fait de se voir retirer une année entière est une interruption très stressante de leurs projets de vie. Ces jeunes universitaires ne sont pas en mesure de pallier cette perte de temps aussi bien que celles et ceux qui sont en recherche depuis longtemps.  Cet été, des chercheurs mcgillois de notre Faculté ont été autorisés à poursuivre des recherches essentielles. Cette décision a été bienvenue pour beaucoup de nos professeurs, car elle signifiait que les projets de recherche obtenus difficilement allaient se poursuivre, et que l’exploration et la curiosité scientifiques allaient continuer sans relâche. Or, pour nos étudiants aux cycles supérieurs, il s’agissait là d’un pas essentiel vers la normalité. Depuis, nos laboratoires et nos sites de travail sur le terrain accueillent des esprits enthousiastes, et cette adaptation réussie aux protocoles de sécurité a permis un retour crucial à l’accent sur la recherche pour nos étudiants aux cycles supérieurs. Je constate le retour du sentiment d’autonomisation chez nos étudiants. La vie académique se poursuit et nous avons eu 30 soutenances réussies de thèse de doctorat (par Zoom) et 49 présentations de mémoire de maîtrise depuis mars.

Nos superviseurs aux cycles supérieurs ont fait preuve d’une remarquable créativité pour rester en contact avec leurs étudiants, comme en témoignent les multiples rassemblements informels par Zoom des membres d’un laboratoire, les suivis virtuels 1:1 et même les occasionnels bavardages en personne, avec masques et à bonne distance, avec un stagiaire étudiant. Ces efforts apparemment simples reflètent l’engagement de nos professeurs envers l’enseignement supérieur et le souci réel qu’ils ont pour le bien-être de leurs protégés. McGill a mis en œuvre une série d’initiatives par le truchement du Pôle bien-être étudiant et de conseillers locaux en bien-être et en santé mentale. Les associations d’étudiants aux cycles supérieurs offrent des activités en ligne et l’extraordinaire personnel du Bureau des études supérieures et postdoctorales de Macdonald est toujours disposé à prêter main-forte. Je félicite nos étudiants aux cycles supérieurs et leurs superviseurs de continuer à relever et à surmonter ces défis avec une énergie positive, de la patience et de la compréhension. Nous nous réjouissons d’accueillir – et de retrouver – nos étudiants aux cycles supérieurs et les chercheurs postdoctoraux à Macdonald!