Planting trees on the Macdonald Campus
Avec le soutien du Fonds pour les projets de développement durable de McGill, le groupe a récemment obtenu le feu vert pour sa première proposition de projet : une initiative de plantation d’arbres, dont la première étape a eu lieu en octobre 2020.

En 2014, l’Université McGill a annoncé des cibles à court et à long terme de développement durable avec le dévoilement de sa Stratégie Vision 2020 : première étape d’un ambitieux plan, à cet égard, visant à atteindre une cote Platine en développement durable d’ici 2030 et la carboneutralité sur ses campus d’ici 2040. Ces initiatives ont été bien reçues au campus Macdonald, dont la communauté est depuis longtemps favorable à des pratiques respectueuses de l’environnement, et est toujours désireuse de proposer et d’adopter des solutions novatrices pour contribuer à répondre aux besoins actuels de la société sans compromettre les ressources nécessaires au maintien des générations futures.

Travailler ensemble

Le campus Macdonald de l’Université est au cœur d’un réseau écologique varié à l’extrémité ouest de l’île de Montréal. Le campus gère de vastes ressources écologiques dans la région, dont l’Arboretum Morgan, une réserve forestière d’une superficie de 245 hectares, le Centre de la faune Stoneycroft d’une superficie de 22 hectares – qui abrite l’Observatoire d’oiseaux de McGill – la ferme du campus Macdonald et le Centre de recherche en horticulture, le Centre de recherche en agronomie Emile A. Lods, et la réserve naturelle Molson de 51 hectares, située sur l’île Perrot voisine. Le campus est lié à une mosaïque d’habitats et de réserves écologiques, dont trois des écoterritoires de Montréal : la forêt de Senneville, le corridor écoforestier de la rivière à l’Orme et le corridor écoforestier de l’île Bizard, ainsi que la Réserve écologique des Îles-Avelle-Wight-et-Hiam, située au lac des Deux-Montagnes, du gouvernement du Québec.

Les activités du campus influencent ces relations et sont fortement influencées par elles, et les membres de sa communauté sont très conscients de l’importance de sans cesse améliorer l’empreinte écologique du campus. C’est cette conscience écologique qui a mené à la création de programmes au campus Macdonald comme McGill Feeding McGill, une initiative fructueuse qui a permis à l’Université de se rapprocher de ses objectifs de développement durable.

« En tant qu’université canadienne de premier plan, McGill doit servir d’exemple en contribuant à atténuer le changement climatique, à réduire la consommation d’énergie et les déchets, à protéger notre environnement naturel et à créer une communauté sécuritaire et ouverte à tous », dit Cynthia Kallenbach, professeure adjointe au Département des sciences des ressources naturelles. « À mes yeux, notre responsabilité envers nos étudiants et notre communauté mondiale est de relever ce défi. Nous nous en trouverons mieux comme chef de file, et comme institut de recherche et d’enseignement. »

En tant que tel, le groupe de travail sur la viabilité des activités au campus Macdonald, lancé en 2019, a fédéré des employés et des groupes d’étudiants de différentes entités du campus dans l’espoir d’entreprendre de nouveaux projets qui aideront McGill à réaliser sa Vision 2020 et qui seront aussi dignes d’intérêt pour les membres de sa communauté.

Le premier point à l’ordre du jour du groupe a été de sonder la communauté du campus pour se faire une idée des questions qui intéressaient leurs collègues, et la communauté a accepté avec plaisir.

« Je suis constamment inspirée et motivée par l’enthousiasme exceptionnel que nous avons ressenti au sein du groupe de travail et de la communauté élargie des étudiants et du personnel », confie la Pre Kallenbach, qui assure également la présidence du groupe. « Quant aux résultats du sondage, des thèmes communs ont émergé, à savoir l’interdiction des articles à usage unique, la diversification des espaces verts et l’écologisation de l’infrastructure du campus. Fait intéressant, nous avons également constaté beaucoup d’idées récurrentes, ce qui semble indiquer qu’il existe de nombreux points sur lesquels nous devons concentrer nos efforts, selon la communauté. »

Défi accepté

Le groupe de travail s’est fixé des objectifs ambitieux, mais l’équipe est prête à se montrer à la hauteur. Sa stratégie? Une approche organisée, étape par étape, avec des jalons clairs et des objectifs spécifiques pour maintenir la concentration.

Comme l’explique la Pre Kallenbach, il y a « trois phases. La première consistait à déterminer les initiatives à privilégier en fonction des besoins du campus et de la Stratégie Vision 2020 en développement durable, phase que nous avons réalisée au printemps dernier. La deuxième phase, dans laquelle nous nous trouvons actuellement, vise à élaborer des plans d’action sur la façon de réaliser les initiatives que nous avons choisies. La troisième et dernière phase est axée la création d’une structure destinée à assurer la pérennité de nos initiatives et de notre groupe au fil des ans. »

Pour assurer la cohérence de son approche, le groupe de Kallenbach collabore étroitement avec le Bureau de développement durable de McGill et fait concorder ses initiatives avec celles déjà en place au centre-ville. « Afin de mettre en œuvre et d’évaluer la faisabilité de nos initiatives de grande envergure, il est essentiel d’impliquer les acteurs et les experts appropriés pour nous orienter. »

Le premier de maints projets

Le groupe de travail, avec le soutien du Fonds pour les projets de développement durable de McGill, a récemment obtenu le feu vert pour sa première proposition de projet : une initiative de plantation d’arbres, dont la première étape a eu lieu en octobre 2020.

Le projet – dirigé par le chargé d’enseignement en sciences végétales David Wees, le superviseur de la gestion des installations Franco Nardi et l’adjointe administrative en sciences végétales Lindsay Flood – contribuera à aider à la séquestration du carbone; à réduire l’effet d’îlot thermique urbain; à fournir un habitat faunique essentiel et une protection contre le vent; ainsi qu’à multiplier les espaces extérieurs pour promouvoir la santé et le bien-être de la communauté du campus Macdonald.

De plus, les arbres – une variété d’espèces indigènes au nord-est de l’Amérique du Nord – favoriseront de nouvelles expériences d’enseignement et d’apprentissage. Mentionnons notamment le cours Landscape Design, ou aménagement paysager (FMTP 097), durant lequel prendre part à la plantation d’arbres, ainsi que le cours Flowering and Plant Diversity, ou floraison et diversité végétale (PLNT 358), durant lequel observer et analyser les espèces d’arbres pendant leur croissance.

Enfin, l’initiative se déploie au-delà du campus et contribue au « Plan Canopée » de la ville de Montréal, en vue d’accroître le couvert végétal de l’île de 20 % à 25 % d’ici 2025. À terme, le groupe de travail espère proposer une carte interactive des arbres et des visites à pied guidées afin d’encourager les visiteurs à s’intéresser aux multiples beaux arbres du campus Macdonald.

Pour plus d’informations sur les activités du groupe de travail sur le développement durable du campus Macdonald, ou encore pour les suivre, veuillez consulter www.mcgill.ca/macdonald/about/sustainability. Les membres du corps professoral et les étudiants qui désirent participer à de futures initiatives de développement durable au campus Macdonald peuvent contacter sustainability.mac@mcgill.ca.

Pour en savoir plus sur la Stratégie Vision 2020 de McGill en développement durable, veuillez consulter le site McGill Office of Sustainability.